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Minibrains : les chercheurs du laboratoire ETIS font avancer la recherche !

Minibrains : les chercheurs du laboratoire ETIS font avancer la recherche !
Retrouvez l’article 'Brain organoid data synthesis and evaluation' dans la revue spécialisée dans les neurosciences, Frontiers, en cliquant ICI.  

ZOOM sur les organoïdes cérébraux

Depuis une dizaine d’années, des scientifiques cultivent in vitro des versions miniatures de nos organes, notamment de nos cerveaux.

L’avantage ?

✅ En imitant leur structure et leurs fonctions, ces mini-modèles appelés organoïdes ouvrent la voie à de nombreuses avancées médicales. On accède à un niveau de compréhension supérieur des maladies cérébrales et permettent de tester de nouveaux traitements.

✅ En plus d’être bien plus proche de la réalité du cerveau humain, c’est une alternative à l’expérimentation animale !

L’inconvénient ?

❌ La culture de minibrains est complexe, chronophage et onéreuse ! Nous sommes encore loin d’avoir atteint tout leur potentiel de recherche.

'Brain organoid data synthesis and evaluation'

C’est là qu’interviennent nos chercheurs : l’étude qu’ils ont menée dans le cadre de la thèse Cifre de Clara Brémond-Martin, avec l’entreprise Witsee co-fondée par Cedric Clouchoux, PhD, a permis de faciliter le suivi de la croissance des organoïdes !

➡ En créant une base de données significative d’images de synthèses d’organoïdes qui trompe même les biologistes !

En se fondant sur une base de 40 images d’organoïdes cérébraux, ils ont généré 240 de fausses images, qu’ils ont ensuite faites testés à 8 experts : pour chaque image, ce dernier devait estimer si elle était naturelle ou synthétique, à l’aide d’un logiciel. Le taux d'erreur ainsi que le temps d'hésitation étaient calculés puis comparés.

Résultat : les images produites se sont avérées suffisamment précises et réalistes pour devenir des ressources et faire avancer la recherche autour des organoïdes !

➡ Cette expérience a également montré que de meilleurs résultats sont obtenus en utilisant seulement une petite quantité des images jugées les plus qualitatives et les plus similaires. Contrairement à ce qu’on peut voir communément dans le domaine du deep learning, la qualité l’emporte sur la quantité dans le cas des minibrains.

Un grand bravo à Clara Brémond-Martin, Camille Simon Chane (#ENSEA09), Cedric Clouchoux, PhD et Aymeric HISTACE pour cette publication !

Et retrouvez l’article 'Brain organoid data synthesis and evaluation' dans la revue spécialisée dans les neurosciences, Frontiers, en cliquant ICI

Crédit photo :  IMBA / Knoblich Lab