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Quels sont les métiers possibles après une Grande École d’ingénieurs généraliste ?

Quels sont les métiers possibles après une Grande École d’ingénieurs généraliste ?
Parce que l’ENSEA est une Grande École d’ingénieurs généraliste, les trajectoires professionnelles sont illimitées – et ça peut faire peur.
C’est pour permettre à nos étudiants de se projeter dans quelques-uns de ces scénarios que le Bureau Des Techniques ENSEA, la Junior ENSEA et le service des Partenariats Entreprises les ont invités à participer à la deuxième édition de « Picorer le Futur », l’événement ENSEA qui rassemble des intervenants passionnants et passionnés, venus présenter leur métier et domaines d'expertise.

Comment devenir Game Designer chez Ubisoft ?

Le secteur du jeu vidéo se rapproche beaucoup du cinéma : des coûts vertigineux, la concurrence accrue, une offre hyper diversifiée et presqu’autant de métiers.

Voici ce qu’il fallait retenir de la présentation donnée par Regis Altmayer (#ENSEA89), Business Analyst :

  • L’industrie du jeu est un véritable laboratoire pour les nouvelles #technologies – le budget en plus, les risques en moins.
  • Des coûts de production monumentaux pour les plus gros jeux, appelés AAA, avec comme plus gros poste de dépense… le #marketing (jusqu'à 60% du budget d’un gros jeu) !
  • Il faut quelques mois et une petite équipe, pour produire un jeu sur mobile, mais plusieurs années et, dans certaines entreprises, + de 2500 personnes pour produire un jeu AAA. Ça commence par la phase de conception, suivie par la préproduction, la production et les opérations.
  • Et cela demande des expertises variées, de pointe (les ingénieurs ENSEA sont au rendez-vous !).
  • Le game designer dans tout ça ? C’est un excellent communicant, créatif, qui participe à la définition des concepts d’un jeu, des règles et de l’histoire afin d’assurer à l’utilisateur la meilleure expérience qui soit.

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Comment devenir chercheur dans l'aérospatiale ?

« Cette histoire commence il y a plus de cinq siècles.

À une époque où c’est encore la vision géocentrique qui prévaut.

Jusqu’au jour de janvier 1610 où Galilée, armée de sa lunette astronomique améliorée, aperçoit 3 petits points – des corps – en orbite autour de Jupiter.
Copernic avait vu juste. »

C’est ainsi que Nicolas Altobelli entame sa présentation du 7 novembre à l’ENSEA, invitant nos étudiants à venir « Picorer le Futur » et goûter à l’aérospatial.

Voici ce qu’il fallait en retenir :

  • Des siècles après cette découverte galiléenne, on réalise que ces corps sont en fait des lunes de glaces et qu’elles abriteraient des océans d’eau liquide, critère d’habitabilité !
  • Cette révélation ouvre un nouveau chapitre dans la quête de mondes extra-terrestres habitables. L’heure est à l’exploration !
  • La mission JUICE a quitté la Terre le 14 avril 2023, depuis la Guyane française, par l’avant-dernier lanceur Ariane 5. La sonde interplanétaire de 6 tonnes se dirige en ce moment-même en direction des lunes glacées de Jupiter, notamment Callisto, Europe et Ganymède.
  • Elle devrait arriver à destination en janvier 2031 et s’installer 3.5 ans en orbite autour de Jupiter puis 8 mois en orbite autour de Ganymede – ce sera une première !
  • Une fois en orbite, la sonde devrait consacrer 3,5 ans à l'étude du système jovien (Jupiter, sa magnétosphère et 3 lunes de glace : Europe, Ganymede et Callisto), puis passer 8 mois en orbite autour de Ganymède. A noter que les données générées par cette mission seront accessibles au public !
  • Les missions spatiales dans le système solaires externes impliquent toujours 2 générations, celle qui construit et celle qui exploite. Sur JUICE, Nicolas a eu la chance d’appartenir la première. Ingénieurs ENSEA : serez-vous au rendez-vous pour la suite du voyage ?

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Comment devenir chercheur dans l'aérospatiale ?

Il était une fois un étudiant-ingénieur qui souhaitait prendre une adhésion au sein de son association étudiante préférée (on vous laisse deviner laquelle). Il sortit sa carte bancaire, l’approcha du lecteur qu’on lui tendait et… la suite, vous ne la connaissez peut-être pas !

Car elle est bien plus complexe qu’on pourrait le penser.

À l’aune de son expérience chez IDEMIA, Mastercard, Christian Dior Couture puis chez Fime, Damien Moubêche (#ENSEA07) nous a présenté le secteur de la monétique, les rouages de la chaîne du paiement et les acteurs.

Voici ce qu’il fallait retenir :

  • Le monde du paiement, ce sont différentes briques technologiques et autant d’opportunités pour les ingénieurs ENSEA.
  • La carte à puce est une invention française, aujourd'hui utilisée quasiment mondialement. C’est un petit microprocesseur avec de la mémoire et une partie programmable.
  • La chaîne du paiement, grosso modo, c’est ça :

Étudiant ➡ 💳 ➡ Association
⬇⬆
🏦 Banque acquéreur
⬇ ⬆
🌐 Réseau interbancaire
(C’est le « VISA », « Mastercard » ou encore le « CB » que l’on retrouve sur sa carte bancaire et qui correspond au réseau intermédiaire permettant de connecter les banques, entres-elles.)
⬇ ⬆
🏦 Banque émettrice

  • Ajoutez à cela les TPE, la gateway (l’interface de paiement qui est pluggée à un site internet) et des processeurs au milieu dont l’objectif est de procéder à ces échanges de données de façon sécurisée et de les envoyer aux bons endroits, et beaucoup, beaucoup de data.
  • En clair, « c’est bien plus compliqué que ça » nous dit Damien.
    C’est pourquoi le secteur a besoin d’#ingénieurs, de la phase de développement et de sécurisation des cartes à puces, à la vérification de leur conformité, en passant par la gestion de toutes ces data.

Un grand merci Damien Moubêche pour ton intervention passionnante !

publié le 03/10/2023